De nos jours, une fatigue générale, générée par un manque de sommeil et un quotidien stressant, s'installe chez tous les usagers de la route. Or, l'équilibre physique et mental du motard assure la tenue de son équilibre sur la moto. Cette fatigue, facilement ressentie par les motards, devrait inciter à ralentir ; pourtant, la régularité du temps de parcours prime bien souvent. La conduite d'un deux-roues est très vite remplie d'automatismes et de prises de risque rendues normales par l'habitude ; une remise en cause régulière du pilotage ainsi que l'inscription à des stages de pilotage favorisent la sécurité. Si les sensations que procure l'essorage de la poignée donne des envies de recommencer, mieux vaut opter pour l'utilisation d'un circuit sécurisé. Bien que la moto permette l'expression d'une volonté de différenciation des autres usagers, il ne faut pas tomber dans l'agressivité par le bruit excessif ou les excès de vitesse. La tenue vestimentaire peut être pénible à supporter les jours d'été, mais mieux vaut transpirer quelques heures plutôt que d'être un grand brûlé, à vie.
D'une façon générale, ces points sont importants :
les autres usagers perçoivent mal les deux-roues : ceci doit être une évidence pour les motards pour qu'ils agissent en conséquence ;
éviter les angles morts, les zigzags et les pleins phares intempestifs ;
adapter sa vitesse non pas seulement en fonction de l'adhérence mais plutôt en fonction de l'environnement (piétons, zone résidentielle, vent) ;
être courtois, respectueux et tolérant pour calmer les esprits.